Impressions et ressentis
Mes pérégrinations le matin dans les quartiers périphériques de Tunis, puis l’après-midi en centre-ville, ont été l’occasion d’observer les changements survenus depuis mes précédents séjours à Tunis.
- dans les quartiers périphériques, voici quelques photos qui montrent combien peuvent s’y côtoyer (en tout cas dans ceux que j’ai pu parcourir depuis quelques jours) un urbanisme plein de contraste et un environnement plus ou moins dégradé à coté de lieux pleins de charme.et de douceur. Il n’en reste pas moins que globalement en 3 ans l’entretien de la ville laisse fort à désirer, résultat aussi d’un grand laisser-aller de la part de la population.
- En centre-ville (place de l’Indépendance, avenue de France - prolongement de l’avenue H. Bourguiba vers la Médina et ses souks -, puis place du Gouvernement et la Kasbah) il me semble par contre qu’il y a eu un effort à ce niveau du moins par rapport à ma dernière venue.
Mais c’est le comportement de la population qui a le plus retenu mon attention. Elle me paraît être plus avenante et accueillante dans la tradition de ce qu’elle était traditionnellement. J’ai ressenti une ambiance moins crispée, plus sereine.
Il me semble aussi qu’il y a moins de femmes portant le hijab. Quant aux femmes portant le voile intégral (niqab, …) je n’en ai vu que 2 depuis mon arrivée à Tunis il y a une semaine.
Les photos qui suivent complètent la série qui figure dans l’album intitulé « de février 2012 à février 2014 » où j’ai essayé de montrer l’évolution de l’environnement dans quelques lieux emblématiques de la ville (cathédrale, Ambassade de France, place du Gouvernement, …). On constatera que le dispositif sécuritaire a été allégé, alors que jusque là il avait été constamment renforcé.
Il n'y a plus de camions militaires et d'engins blindés sur la place de l'indépendance face à la cathédrale
Place du Gouvernement les palissades cachant l'entrée du 1° ministère ont disparues. Restent les barbelés.